Dans un entretien touchant accordé à Paris Match, Laura Smet partage des souvenirs intimes de son enfance aux côtés de son père, Johnny Hallyday.
La relation entre la comédienne et la légende du rock’n’roll français transcende le simple lien familial pour atteindre une dimension d’amour profond et complexe, marquée par des moments de joie pure et des épreuves liées à la célébrité de son père.
Un Amour Inconditionnel
Laura Smet dépeint une image de son père, Johnny Hallyday, non seulement comme un icône du rock mais aussi comme un père dévoué et affectueux.
Malgré sa stature de superstar, il a su offrir à Laura une enfance « joyeuse et protégée », émaillée de moments simples et précieux.
Elle se rappelle avec tendresse les étés à Saint-Tropez, où, malgré l’hystérie constante des fans, ils trouvaient des moments de complicité, cachés derrière les portails de leur maison, lançant des petits cailloux aux fans pour s’amuser.
Un Père Comme Pilier
Le premier concert de Johnny auquel Laura assista, pour ses 50 ans au Parc des Princes, reste gravé dans sa mémoire comme un moment de fierté mais aussi de peur, observant les fans arracher les cheveux de son père.
Ces souvenirs, bien que teintés d’inquiétude, ont renforcé son admiration pour lui. Elle confie : « J’étais amoureuse de mon père, c’était vraiment l’amour de ma vie », exprimant un amour et une dévotion absolus qui transcendent le rapport habituel père-fille.
Les Dangers de la Célébrité
La notoriété avait son prix, comme le rappelle Laura. Les sorties publiques étaient souvent compromises par l’affluence des admirateurs.
Une anecdote particulière sur une visite interrompue à la boutique Blanc-Bleu de Saint Tropez illustre cette réalité, où un simple shopping transformait un village en foule, mettant en lumière les défis constants auxquels la famille devait faire face.
Compréhension et Acceptation
Au-delà des difficultés, Laura a toujours compris et accepté les choix de son père, même lorsqu’ils impliquaient des risques pour sa santé, comme ses performances au stade de France malgré des conditions physiques précaires.
Elle évoque une connexion presque télépathique avec Johnny, un lien fortifié par le regard et la compréhension mutuelle, affirmant une relation où les mots étaient souvent superflus.