En ce début d’année, les températures hivernales mettent à l’épreuve la patience des automobilistes français, en particulier ceux qui ne bénéficient pas d’un garage.
Se réveiller pour découvrir sa voiture recouverte de givre est monnaie courante et le rituel matinal de dégivrage devient essentiel pour une conduite sécuritaire.
Le défi du dégivrage hivernal
Chaque hiver, le froid transforme l’eau en givre, recouvrant pare-brise, rétroviseurs et vitres, ce qui entrave la visibilité et multiplie les risques sur la route. Le gel peut également détériorer divers composants du véhicule, comme les essuie-glaces ou la peinture. Assurer une visibilité optimale est donc crucial pour la sécurité de tous.
Importance d’une visibilité sans entrave
Une bonne visibilité est capitale pour conduire en toute sécurité. Il est donc vital de dégivrer correctement son véhicule non seulement pour le confort des passagers mais aussi pour éviter les dangers liés au manque de visibilité. Une mauvaise pratique peut entraîner des sanctions, notamment en France où la réglementation est stricte à ce sujet.
Les règles du dégivrage en France
Le Code de la route français spécifie des méthodes de dégivrage appropriées pour éviter les amendes. Utiliser son moteur pour dégivrer tout en restant stationné est une pratique courante mais illégale selon l’article R318-1, qui proscrit toute émission de gaz nuisibles à l’arrêt.
Les conséquences légales d’un dégivrage incorrect
Le non-respect de cette règle peut coûter cher : une contravention de quatrième classe pouvant s’élever à 135 euros et même 375 euros en cas de majoration. Certaines villes, comme Nancy, ont renforcé ces règles par des arrêtés municipaux pour encourager les bonnes pratiques environnementales. Le maire de Nancy a ainsi promulgué un arrêté visant à sensibiliser les citoyens à cette issue.