Après de longs mois de tractations et confrontations politiques, la loi de finances pour 2025 a été promulguée, mettant fin à une période d’incertitude économique marquée par l’opposition farouche qui a précipité la démission de l’ancien Premier ministre Michel Barnier.
Cette nouvelle législation introduit des changements significatifs, notamment dans le secteur du bâtiment et pour les foyers les plus modestes, en raison de l’absence initiale d’un budget clair pour les aides étatiques. Voici les points clés et les implications de cette nouvelle loi de finances.
Promulgation et Conséquences
La loi de finances, adoptée via l’article 49:3 de la Constitution par le chef du gouvernement, engage plusieurs modifications cruciales. Elle impacte divers secteurs, avec notamment la défiscalisation des pourboires, un renforcement du malus pour les véhicules polluants et des mesures de soutien pour l’agriculture.
Focus sur la Transition Écologique
L’une des mesures phares concerne la taxation incitative des flottes d’entreprises de plus de 100 véhicules peu polluants, dans le but d’accélérer la transition écologique vers des moyens de transport plus verts. Ce dispositif reflète une orientation claire vers des pratiques économiques plus respectueuses de l’environnement.
Innovation Sociale : Le Chèque Alimentaire
2025 pourrait également marquer le début d’une vaste initiative sociale avec le déploiement d’une nouvelle aide : le chèque alimentaire de 150 euros, destiné à améliorer l’accès à des aliments de qualité pour les plus démunis. Ce dispositif est actuellement testé dans plusieurs communes, comme Bordeaux ou Nantes, et pourrait bénéficier d’un déploiement national si les résultats sont concluants.
Les écologistes, acteurs clés de ces expérimentations, poussent pour une évaluation nationale de cinq ans de ce dispositif. Le débat au Parlement devra trancher sur la possibilité d’une telle extension, illustrant la volonté de certains de voir émerger une « Sécurité sociale de l’alimentation ».