Une disparition inquiétante mobilise depuis ce samedi matin les autorités de Carcassonne. Michel Grillon, 85 ans, s’est volatilisé de la clinique du Sud, où il était hospitalisé.
Son état de santé fragile et les conditions de son départ soulèvent de vives inquiétudes, alors que les recherches s’intensifient pour le retrouver. Entre 5h et 7h30 du matin, ce samedi 17 mai, Michel Grillon a quitté sans autorisation la clinique du Sud à Carcassonne, où il était en convalescence. L’alerte a été immédiatement déclenchée par la direction de l’établissement, qui a prévenu les autorités locales — police municipale, gendarmerie et police nationale — afin d’organiser les premières recherches.
Sonia Bacher, directrice de la clinique, affirme que « tous les moyens nécessaires sont déployés » pour retrouver l’octogénaire le plus rapidement possible. Les autres établissements de santé du secteur, les ambulanciers, ainsi que les proches du patient ont également été sollicités.
Un état de santé préoccupant
Selon les informations partagées par la famille, Michel Grillon a récemment été victime d’un accident vasculaire cérébral, il y a environ trois semaines. Ce grave incident médical lui aurait laissé d’importantes séquelles cognitives, notamment une désorientation sévère, rendant sa disparition d’autant plus inquiétante.
Son fils a partagé plusieurs détails sur les réseaux sociaux afin d’aider aux recherches : Michel pourrait se trouver dans les environs de la Cité de Carcassonne ou en direction de Leuc. Il aurait quitté la clinique avec un sac plastique contenant des effets personnels. Ses baskets et ses chaussons manquent également dans sa chambre, ce qui laisse à penser qu’il est parti à pied, dans une tenue informelle : haut de survêtement rouge, jean bleu ou jogging noir.
Appel à la vigilance de la population
Les autorités appellent les habitants de Carcassonne et des environs à rester attentifs. En cas de rencontre ou de renseignement sur Michel Grillon, il est demandé de ne pas hésiter à l’aborder avec prudence et bienveillance, et d’alerter immédiatement les services compétents en composant le 15 (SAMU) ou le 18 (pompiers).
La mobilisation est désormais générale. Dans ce type de disparition, chaque minute compte. La vulnérabilité du patient, conjuguée à sa probable confusion mentale, nécessite une réaction rapide et coordonnée.
