Alain Prost, légende du sport automobile, se montre virulent dans ses critiques envers la nouvelle série Netflix dédiée à Ayrton Senna, son rival de toujours.
Selon lui, cette production ne parvient pas à capturer l’essence de leur rivalité ni l’esprit de Senna, ce qui suscite sa colère et son indignation.
Rivalité avec Senna à l’écran
Alain Prost ne cache pas son mécontentement vis-à-vis de la représentation de sa relation avec Ayrton Senna dans la série diffusée sur Netflix. « Je suis sûr qu’Ayrton n’aimerait pas ça, notamment parce que cela montre un manque de sensibilité, » affirme Prost lors d’une interview sur RMC Motori. Il critique la série pour son manque de fidélité aux faits réels, soulignant que la dramatisation à des fins commerciales trahit la mémoire de Senna.
Expérience en France
Le champion n’a pas seulement des opinions tranchées sur des productions télévisuelles; sa propre histoire en France est également chargée d’épreuves. « Des messages de mort, une voiture brûlée, » se souvient-il, évoquant la période difficile qu’il a vécue après avoir pris des positions politiques publiques. Ces événements l’ont finalement poussé à quitter la France pour la Suisse, cherchant un environnement plus serein et respectueux.
Positions politiques et réactions
Prost discute également de son engagement politique, qui selon lui, a exacerbé les tensions autour de sa personne en France. « Je n’ai rien dit d’exceptionnel, » dit-il pourtant, minimisant l’impact de ses prises de position. Toutefois, il reconnaît que ces déclarations ont pu influencer l’opinion publique à son égard, divisant ainsi ses supporters entre admiration et ressentiment.
Le déménagement en Suisse a été un tournant pour Prost, qui y voit une dualité dans la mentalité française entre adoration et jalousie. « C’est là où j’ai découvert le 50/50 de cette mentalité, » explique-t-il, illustrant le contraste frappant dans les réactions du public à son égard. Cette décision de changer de résidence n’était pas simplement une recherche de tranquillité, mais aussi une nécessité face à une hostilité croissante.