Ce jeudi 25 avril, une conférence de presse a été animée par Olivier Janson, procureur de la République à Mont-de-Marsan, pour clarifier les détails entourant l’incident impliquant Kendji Girac. Le chanteur, bien connu pour son titre « Andalouse », avait été gravement blessé par balle le 22 avril à Biscarosse.
Lors de sa prise en charge médicale, il avait confié aux secours que la blessure résultait d’une manipulation accidentelle de l’arme. Au terme de plusieurs jours d’investigation intense, et après avoir recueilli les témoignages de Kendji Girac, de sa compagne Soraya ainsi que d’autres proches présents au moment des faits, le procureur a révélé que l’artiste s’était lui-même infligé cette blessure.
D’après les dires du chanteur lors de l’enquête, son geste désespéré visait à « faire peur » à Soraya, qui envisageait de le quitter. Cette révélation a marqué un tournant dans l’affaire, orientant les enquêteurs vers la clôture prochaine de l’enquête. L’intervention d’Olivier Janson s’est distinguée par son exhaustivité et sa longueur, dépassant une heure.
Le procureur a non seulement abordé les détails de l’incident, mais il a également plongé dans la vie personnelle complexe de Kendji Girac, évoquant ses luttes contre l’alcoolisme et son usage de stupéfiants. L’implication émotionnelle du chanteur dans cette affaire a été mise en lumière, soulignant la gravité des répercussions personnelles et publiques de cet acte.
Au-delà de l’affaire elle-même, la manière dont le procureur a géré cette conférence de presse a suscité l’intérêt. Reconnaissant sa propre tendance à s’épancher, Olivier Janson a admis avoir été « long et assez exhaustif », allant jusqu’à spéculer sur la possibilité que la soi-disant « simulation de suicide » pourrait être une véritable tentative de mettre fin à ses jours. Cette hypothèse, bien que non confirmée, a ajouté une couche de complexité à l’interprétation des événements.
Olivier Janson, en poste depuis 2017, est en fin de mandat à Mont-de-Marsan et s’apprête à rejoindre la cour d’appel de Toulouse pour y assumer des fonctions d’avocat général. Son départ marque la fin d’une ère pour le bureau du procureur à Mont-de-Marsan et ouvre un nouveau chapitre pour lui à Toulouse, où il continuera à traiter des affaires de grande importance.