En plein cœur de l’effervescence journalistique, Mathieu Kassovitz s’est confié aux lecteurs de Libération ce lundi 18 mars, partageant ses réflexions tranchées sur les soubresauts qui agitent le monde du cinéma.
Ces révélations, portées par des voix comme celle de Judith Godrèche, ont mis en lumière les zones d’ombre d’un univers où le talent ne devrait jamais excuser l’indéfendable.
Dans le sillage de ses projets actuels, dont le film « Les Rois de la piste » et le documentaire « Cannabis », Kassovitz n’a pas hésité à aborder des sujets bien plus épineux. Il s’est exprimé avec la véhémence qu’on lui connaît sur les agissements reprochés à certaines figures du septième art, insistant sur la nécessité de repenser les dynamiques de pouvoir et de respect dans l’industrie.
Le cas de Gérard Depardieu, mentionné pour ses attitudes controversées, n’est qu’un exemple parmi d’autres illustrant un malaise profond. Kassovitz, sans ambages, déplore cette culture du silence, cette complaisance envers des comportements qui ne devraient trouver aucune excuse, aucun refuge derrière l’éclat des projecteurs.
Pour autant, il ne se pose pas en justicier irréprochable. Avec une honnêteté brutale, il reconnaît ses propres dérives passées, ses jeux de séduction qui n’ont pas toujours été exempts de reproches. Ce faisant, il ouvre un dialogue, non pas pour s’absoudre, mais pour illustrer une prise de conscience, un cheminement vers une meilleure compréhension des enjeux du consentement et du respect mutuel.