Dans un rebondissement judiciaire récent, la juge d’instruction a décidé le 7 août de renvoyer « Mimi » Marchand, une figure emblématique de la presse people, devant le tribunal correctionnel de Paris. Cette décision, confirmée par une source proche du dossier et rapportée par Mediapart, concerne une affaire d’extorsion impliquant l’animatrice télé Karine Le Marchand.
L’affaire en détail
Michèle Marchand, plus connue sous le surnom de « Mimi », est accusée d’avoir exercé une pression financière sur Karine Le Marchand, célèbre pour son rôle dans l’émission « L’amour est dans le pré ». L’affaire remonte à un incident où Mimi Marchand aurait exigé 1 600 euros de l’animatrice pour ne pas publier des photos compromettantes de sa fille à la sortie d’une garde à vue. Malgré ses 77 ans, Michèle Marchand, qui réfute ces accusations, devra répondre de ses actes sous l’inculpation d’extorsion.
Contexte de la garde à vue
Le contexte de cette affaire est également marqué par l’arrestation de la fille de Karine Le Marchand, âgée de 21 ans, lors d’un contrôle routier le 5 mars 2024 dans le 16e arrondissement de Paris. Les tests ayant révélé une conduite sous influence du cannabis, elle avait été placée en garde à vue, un événement qui avait rapidement fait les gros titres, ajoutant une couche de complexité à l’affaire.
Accusations et procédures en cours
Karine Le Marchand n’a pas seulement eu à gérer cette tentative d’extorsion; elle a aussi accusé le commissariat du XVIe arrondissement de Paris de complicité, soupçonnant certains officiers de police de collaborer avec Mimi Marchand.
Déjà en 2020, elle avait porté plainte contre la figure de la presse et trois policiers, affirmant que ces connexions expliqueraient le traitement particulier réservé à sa fille lors de sa garde à vue. Cette procédure est toujours en cours et ajoute une autre dimension à l’affaire qui continue de captiver le public et les médias.