L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide cruciale gérée par la Caf, destinée à soutenir financièrement les personnes en situation de handicap.
Cette allocation, soumise à des critères stricts d’éligibilité, vient de connaître une réforme majeure permettant à ses bénéficiaires de la percevoir au-delà de 62 ans, un changement significatif dans le paysage des aides sociales en France.
La réforme de l’AAH permet désormais de continuer à percevoir cette aide après l’âge de 62 ans, une avancée pour les personnes ayant un taux d’incapacité de 80 % ou plus.
Cette mesure offre aux travailleurs handicapés la possibilité de choisir librement leur âge de départ à la retraite, alignant ainsi leurs droits sur ceux du reste de la population.
Cette disposition est essentielle dans un contexte où le recul de l’âge de la retraite a suscité de vives réactions et des inquiétudes parmi les bénéficiaires de l’AAH.
Impact sur les Bénéficiaires
Ce changement bénéficie aux personnes nées après le 2 novembre 1962, avec un taux d’incapacité reconnu supérieur ou égal à 80%.
Cela leur permet de continuer leur activité professionnelle tout en bénéficiant de l’AAH jusqu’à l’âge de la retraite à taux plein, fixé à 67 ans.
La réforme précise quelles catégories professionnelles sont concernées par cette nouvelle disposition.
Les salariés en CDI, CDD, membres d’associations, travailleurs en ESAT, et les indépendants peuvent bénéficier de cette extension.
En revanche, les personnes sans emploi, en congé sans solde, ou celles en maladie non liée à une activité professionnelle antérieure, ne sont pas éligibles.
Les allocataires qui anticipent un départ à la retraite doivent respecter un délai de trois mois pour effectuer les démarches nécessaires à la demande de retraite (de base et complémentaire).
Ce délai est crucial pour assurer une transition sans interruption de l’AAH, évitant ainsi des périodes sans revenu complémentaire.