Dans l’atmosphère souvent électrisée de « Quotidien », Yann Barthès a accueilli ce mardi deux figures marquantes du féminisme littéraire et musical.
La Rata et Virginie Despentes ont discuté de leur nouvel ouvrage, « Give it to me », un manifeste qui retrace l’influence de chanteuses emblématiques sur les mouvements féministes à travers les âges.
« Give it to me », traduit par Virginie Despentes, est un hommage vibrant aux artistes féminines qui ont utilisé la musique comme une forme de révolte et d’expression personnelle.
Le livre met en lumière des figures telles que Maria Jimenez, connue pour son franc-parler et sa manière unique d’affirmer sa féminité, un moment clé pour La Rata qui a été profondément inspirée par l’audace de la chanteuse.
Discussion sur le Plateau de « Quotidien »
L’échange entre Yann Barthès et ses invitées a exploré la notion de chanter avec « authenticité » et « force », une thématique que Maria Jimenez avait iconiquement illustrée en affirmant chanter avec sa « ch*tte » plutôt qu’avec ses tripes, une déclaration qui symbolise le pouvoir de la féminité.
Yann Barthès a habilement utilisé cette anecdote pour questionner ses invitées sur ce que les artistes comme Janis Joplin, Nicki Minaj, Madonna, et Tina Turner ont en commun, à part leur manière provocatrice de performer.
Le Féminisme et la Musique Populaire
Virginie Despentes a souligné que « Give it to me » traite de sujets aussi divers que le féminisme radical, la réputation des chanteuses, le post-colonialisme, et surtout le sexe.
Elle explique que les performances souvent jugées provocatrices par la société sont en réalité des expressions de libération et d’empowerment féminin, destinées avant tout à un public féminin, même si les hommes peuvent également en profiter.
Une Interview Qui Marque les Esprits
La conversation sur « Quotidien » ne s’est pas limitée à la promotion du livre mais a également incité à une réflexion plus large sur la manière dont la musique peut être un vecteur de changement social et personnel.
La discussion a mis en lumière comment des générations de femmes ont utilisé l’art pour défier les normes et exprimer des aspects souvent réprimés ou marginalisés de leur identité.