Elle aide des agriculteurs à trouver l’amour devant des millions de téléspectateurs, mais sa propre vision des sentiments est bien plus nuancée. À 56 ans, Karine Le Marchand assume un discours franc, réaliste et parfois désenchanté sur le couple, loin des contes de fées et des mythes de l’âme sœur.
Si elle reconnaît avoir reçu de belles preuves d’amour, notamment la naissance de sa fille, Karine Le Marchand ne cache pas les blessures laissées par ses relations passées. Entre tromperies, vies doubles et mensonges, elle confie avoir vécu de nombreuses “histoires déceptives”. De quoi la rendre extrêmement méfiante, au point de se dire aujourd’hui “hyper paranoïaque” à l’idée de croiser à nouveau un homme toxique.
“L’âme sœur, c’est du bullshit”
Interrogée par Lou Média, l’animatrice a balayé l’idée romantique d’une rencontre parfaite : “Je ne crois pas que l’âme sœur existe, ça vient des contes de fées. J’y crois pas du tout.” Pour elle, un couple se construit avant tout autour de valeurs communes et d’un projet partagé. Mais elle insiste : il faut accepter d’emblée que la route sera difficile et que la séparation est toujours possible. Le couple, selon elle, est avant tout un combat quotidien pour durer.
Une célibataire assumée
Loin de s’apitoyer sur son sort, Karine Le Marchand revendique un rapport apaisé à sa solitude. “La solitude ne me déplaît pas”, dit-elle, en précisant qu’elle n’a pas fermé la porte à une rencontre, mais pas “à n’importe quel prix”. Selon elle, l’indépendance et la notoriété d’une femme peuvent effrayer : “Une femme qui gagne bien sa vie, qui est connue et qui a du caractère, ça peut faire peur.”
Transformer les blessures en projet
Plutôt que de céder au cynisme, Karine Le Marchand a choisi de donner un prolongement à ses propres expériences. Elle a lancé une agence matrimoniale 2.0, installée dans son domaine des Belles Âmes, pour offrir une alternative aux applications de rencontre qu’elle juge trop impersonnelles. Une manière de continuer à croire en l’amour, mais débarrassé des illusions. Pour l’animatrice, il ne s’agit plus de trouver un idéal fantasmé, mais de construire une relation solide, lucide et humaine.