Thomas Dutronc, connu pour sa musique envoûtante et son héritage familial impressionnant, revient sur le devant de la scène avec un nouvel album.
Dans un entretien intime avec nos confrères de Gala, le musicien partage les défis personnels et les douleurs émotionnelles qu’il a traversés, notamment la perte de sa mère, Françoise Hardy, et ses craintes concernant son père, Jacques Dutronc.
Thomas Dutronc ouvre son cœur sur les relations familiales complexes, marquées par un silence pesant autour du deuil de sa mère.
« C’est un Dutronc. Il ne dit rien. On évite le sujet de ma mère, » confie-t-il, illustrant la difficulté de communiquer sur des sujets douloureux même au sein d’une famille rapprochée.
Il exprime également son incertitude quant à l’intérêt de son père pour son travail artistique, une préoccupation qui ajoute une couche de vulnérabilité à son récit.
Une Proximité Géographique, une Distance Émotionnelle
Bien qu’établi en Corse, à proximité de son père, Thomas ressent le besoin de rester proche géographiquement, même si les échanges quotidiens sont rares.
« Même si on ne se parle pas tous les jours, j’ai besoin de savoir que je suis là, pas loin de lui, » dit-il, soulignant un attachement qui persiste malgré une communication sporadique.
Cette proximité lui offre un certain confort, sachant qu’il peut rejoindre rapidement son père si nécessaire.
L’absence de sa mère se fait sentir profondément, non seulement dans sa vie personnelle mais aussi dans sa carrière.
Thomas partage comment il aurait préféré avoir le feedback de sa mère sur ses nouveaux projets et interviews.
« Son regard me manque, » avoue-t-il, révélant combien les petites critiques de sa mère, même sur des détails comme sa coiffure ou son poids, lui apportaient une forme de guidance et de soutien.