L’entreprise Meta France ayant été poussée à agir face à la multiplication des plaintes pour escroquerie à l’encontre d’influenceurs, celle-ci a confirmé avoir arrêté les comptes soupçonnés d’enfreindre les règles.
En France, Meta se lance dans la chasse aux influenceurs. Une centaine de victimes présumées ont lancé ce lundi une action en justice contre Marc et Nadé Blata, notamment pour « escroquerie » et « abus de confiance », comme le révèle Le Monde. Ce couple français est accusé de vouloir arnaquer les internautes sur Instagram, en promouvant des investissements financiers risqués, tels que le NFT Animoon et le canal de trading Blatagang. Or, les plaignants n’ont jamais touché les bénéfices promis. Juste après l’annonce du procès, l’AVI (Aide aux victimes d’influenceurs) a interpellé Meta France, la société mère du réseau social, à partir de Twitter. « Quelles mesures allez-vous prendre à l’encontre des influenceurs francophones qui proposent illégalement à leurs abonnés des conseils financiers et promeuvent des placements boursiers à très haut risque sur vos plateformes ? ».
Meta France a réagi : « Bonjour, les règles de nos plateformes sont claires et interdisent les contenus frauduleux et trompeurs destinés à abuser nos utilisateurs. Nous avons supprimé le compte Instagram en question, ainsi qu’une série d’autres, pour avoir violé ces règles »
La suppression des comptes Instagram du duo d’influenceurs Marc Blata (suivi par 4,2 millions de personnes) et Nadé Blata (2,8 millions de personnes), basé à Dubaï, le compte de Laurent Correia (3,2 millions de followers), ainsi que d’autres comptes liés à ces trois personnes et à leur système d’arnaque critiquée.
Interrogé par l’Agence France-Presse, un porte-parole de Meta assure que le géant de la tech va continuer à lutter contre ces pratiques illégales : « Nos équipes ont supprimé une série de comptes qui violent ces politiques et restent déterminées à poursuivre leur travail pour supprimer les contenus et les comptes qui violent nos règles. »