Icône flamboyante, entre cinéma d’auteur et comédies populaires, Arielle Dombasle n’a cessé de surprendre au fil de sa carrière.
Derrière son image glamour se cache un parcours contrasté, entre choix artistiques assumés et rencontres décisives. Retour sur l’une de ses décisions majeures qui a marqué toute une génération.
Pour les enfants des années 90, « Un Indien dans la ville » reste un souvenir impérissable. Cette comédie familiale mêlait répliques devenues cultes, personnages hauts en couleur et romance tendre. À l’écran, Arielle Dombasle incarne une bourgeoise adepte de yoga, face à Thierry Lhermitte, trader stressé découvrant son fils caché. Pourtant, à l’époque, l’actrice hésite longuement avant de se lancer dans cette aventure légère, elle qui venait tout droit du cinéma d’auteur.
D’une scène littéraire à l’univers de la comédie
Issue d’un univers artistique raffiné, Arielle Dombasle brille d’abord dans des œuvres plus exigeantes. Les cinéphiles la remarquent notamment dans « Pauline à la plage » d’Éric Rohmer, un classique du cinéma français. Lorsqu’on lui propose « Un Indien dans la ville », l’idée de tourner dans une comédie populaire la laisse sceptique. « Je faisais des choses extrêmement littéraires, poétiques », confie-t-elle bien des années plus tard. Finalement, poussée par ses proches et surtout par Thierry Lhermitte, elle accepte de franchir le pas.
Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy : un amour de une
Si aujourd’hui son nom évoque instantanément son couple mythique avec Bernard-Henri Lévy, leur histoire a débuté dans les années 90, sur fond de scandale. Arielle rencontre BHL lors d’une séance de dédicace ; le courant passe immédiatement, malgré les obstacles. À l’époque, l’écrivain est encore marié, mais l’évidence de leur lien l’emporte. Depuis, ils forment l’un des duos les plus médiatisés de la jet-set française.
Un passé cinématographique plus sulfureux
Avant de conquérir le grand public, Arielle Dombasle a exploré des rôles beaucoup plus audacieux. Dans les années 80, elle apparaît dans « Les Fruits de la passion », un film érotique où elle donne la réplique à Klaus Kinski. Cette expérience laissera une empreinte douloureuse : confrontée aux comportements erratiques de l’acteur allemand, Arielle confiera des années plus tard à VSD avoir vécu ce tournage « dans une souffrance terrible », marquée par le climat toxique imposé par Kinski.
Un témoignage sans fard sur Thierry Lhermitte
En 1994, sur le tournage d’ »Un Indien dans la ville », l’ambiance change radicalement pour Arielle. Entourée d’une équipe bienveillante, elle se laisse porter par la légèreté du projet. Lors d’une interview dans « Chez Jordan », elle raconte comment Thierry Lhermitte a été déterminant pour la convaincre de rejoindre l’aventure : « Tout le monde m’a dit ‘Mais oui, Arielle !’ Et c’est Thierry qui a su trouver les mots. » Sans lui, peut-être que la magie du film n’aurait jamais vu le jour.
Arielle Dombasle continue aujourd’hui de naviguer entre projets ambitieux et propositions populaires. Son parcours, à la fois éclaté et fidèle à ses passions, reflète une liberté rare dans le milieu du spectacle. Si certains la résument à son image mondaine, son œuvre révèle une artiste éclectique, capable d’embrasser des registres aussi divers que la poésie, la comédie ou même la provocation cinématographique.