Dans le paysage médiatique français, Christine Bravo a toujours su manier la franchise avec une pointe d’ironie.
Plus de trente ans après une rencontre professionnelle mouvementée, la chroniqueuse revient sur son interview de Richard Gere en 1994 et n’épargne pas la star américaine, qu’elle décrit avec un humour mordant et un souvenir toujours piquant. Christine Bravo, connue pour ses punchlines et son caractère entier, s’est imposée dès les années 90 avec des émissions cultes comme Frou-Frou ou Union Libre. Issue d’un milieu modeste marqué par l’exil familial, elle a débuté comme journaliste à Libération avant d’écrire dans de grands titres (Elle, Paris Match, Cosmopolitan) et de se faire une place sur les plateaux télé. Aujourd’hui sociétaire des Grosses Têtes sur RTL, elle cultive toujours cette verve impertinente qui fait sa marque.
Richard Gere, du charme hollywoodien à la controverse française
Côté cinéma, Richard Gere est devenu une icône grâce à des films comme American Gigolo, Officier et Gentleman et surtout Pretty Woman, qui a définitivement scellé son image de playboy élégant. Dans les années 90, sa popularité en France est immense, et sa promotion de Mr. Jones en 1994 sur France 2 semblait promise à une atmosphère glamour. Pourtant, l’interview dans Frou-Frou ne s’est pas déroulée comme prévu.
« Une chochotte absolue » : le tacle signé Christine Bravo
Invitée dans On refait la télé sur RTL en 2025, Christine Bravo a ravivé le souvenir : « C’est une chochotte absolue ! », lâche-t-elle en évoquant l’acteur. Elle raconte qu’à l’époque, Gere aurait refusé de goûter des fromages français par crainte des microbes et aurait quitté le plateau après seulement une demi-heure, obligeant l’équipe à bricoler la suite de l’émission en post-production. Elle ajoute, toujours aussi directe : « Et en plus, il n’est pas sympathique. Il s’est barré ! » Une accusation tempérée par le visionnage de la séquence originale, où l’on aperçoit tout de même un public en plateau — contrairement à ce qu’elle affirme aujourd’hui.
Une anecdote révélatrice des chocs culturels
Au-delà de la pique, cet épisode illustre les décalages culturels entre une télévision française volontiers irrévérencieuse et une star hollywoodienne attachée au contrôle de son image. Si Richard Gere est resté discret sur cet incident, l’histoire fait désormais partie du folklore télévisuel français. Christine Bravo, fidèle à son franc-parler, confirme qu’elle ne compte pas édulcorer ses souvenirs, même trois décennies plus tard.