À l’approche de la présidentielle de 2027, les sondages dessinent un paysage politique inédit : le Rassemblement national ne cesse de grimper dans les intentions de vote.

Pourtant, Alain Souchon, voix iconique de la chanson française, refuse de croire à l’accession du parti d’extrême droite au pouvoir. À 81 ans, l’artiste partage une vision tranchée, nourrie d’inquiétude mais aussi d’une profonde confiance dans le discernement des Français.
Invité sur RTL, Alain Souchon n’a pas mâché ses mots. Interrogé sur la percée du RN dans les enquêtes d’opinion, le chanteur a balayé l’idée d’une victoire du parti d’extrême droite à l’élection présidentielle :
« Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu’un du Front national », a-t-il lancé avec son franc-parler habituel.
Selon lui, malgré la dynamique des sondages, la France ne basculera pas : « On ne sera jamais dans un pays dirigé par le RN ».
Il reconnaît toutefois que la montée du parti suscite « des frissons », tant le phénomène inquiète et divise.

Des sondages qui donnent pourtant le RN très haut
Si Souchon refuse d’y croire, les chiffres, eux, racontent une tout autre histoire.
Un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche indique que Jordan Bardella recueillerait 35 % des voix s’il affrontait Bruno Retailleau, Éric Zemmour ou Édouard Philippe.
Quant à Marine Le Pen, elle atteindrait 34 % dans un scénario alternatif.
Encore plus marquant : une enquête Ipsos-BVA révèle que 37 % des sondés se disent “satisfaits” à l’idée que Bardella devienne président.
Un niveau d’acceptabilité historique pour le RN.

Un scénario qui inquiète profondément le chanteur
Pour Alain Souchon, ce basculement politique serait synonyme de fracture nationale.
« S’ils arrivaient au pouvoir, il y aurait une révolution », prévient-il.
Avec humour mais aussi une pointe d’inquiétude sincère, il ajoute : « Si jamais ça arrivait, on irait en Suisse ».
Une réaction qui témoigne de son malaise face au climat politique actuel.










